Si on parlait des « Violences éducatives ordinaires »

Cet article a pour but de réfléchir ensemble sur ce que subissent nos enfants.

Aucun parent n’est parfait, il nous arrive à tous de connaître nos limites.
Inutile de culpabiliser, réfléchissons, analysons ces situations et agissons.
Nous ne naissons pas parents, nous le devenons et chaque jour nous devenons meilleur dans ce rôle important.

Le résultat n’est pas le plus important.
Prendre conscience des choses est bien plus intéressant.

Lorsque l’on parle de violences, nous pensons de suite a la maltraitance et la justice.

Les fessées, les punitions, les menaces, le chantage, l’humiliation, le coin, les brusqueries sont des violences.

Beaucoup y voit une normalité 

Pourtant il n’y a ni de bonnes ou petites fessées.
Il n’y a que des atteintes à l’intégrité des enfants.

On assimile des « tapes sur la main », des « je te tire par le bras »
Pour de l’éducation.
En passer par là, pour se faire respecter.

En développant ces méthodes éducatives,l’enfant apprend les bonnes manières par le mauvais exemple.

J’entend parfois, 
« Un enfant a besoin d’une bonne correction suite a son « caprice »»
Ou encore :
« Si je n’emploie pas la manière forte il ne saura pas qui commande ici »
« J’applique les règles, je donne les ordres et il doit obéir. »
Celle que j’entends le plus :
« J’ai eu des fessées étant petit(e) et je n’en suis pas mort(e) »
« Tout le monde le fait et ça marche, l’enfant comprend sa bêtise »

Si la fessée ne vous a pas traumatisé tant mieux,
Le cerveau humain est très bien constitué.
En effet dans des situations contradictoires « on m’aime mais on me tape ou on me punit ou on me brusque etc…) », notre mémoire occulte le pire.
Et si vous n’aviez pas subit de violences ordinaires, peut être seriez vous plus serein, plus paisible, plus confiant, plus heureux aujourd’hui.
Comment être certain que ces méthodes ne vous ont pas marqué plus que vous ne le pensiez ?

 Certaines situations oppressantes se répètent jours après jours :

« Va au lit, brosse tes dents, mange, range ta chambre, ai de bonnes notes à l’école etc…… »
Maintenant !! tout de suite !!

Si l’enfant évoque une résistance a ces ordres, la sanction tombe.
Pas toujours, mais souvent, trop souvent.

« Mon enfant je l’aime, c’est pour son bien, je suis un bon parent, je veux le meilleur pour lui.»
On se cache derrière la raison de l’amour.
« Puisque je l’aime et que je veux son bien, je peux tout me permettre.
Je ne le maltraite pas moi, puisque je l’aime.»

Un enfant est sujet a de nombreux stress quotidien, qui peuvent paraître banales, mais qui répétés deviennent dangereux.

La science prouve aujourd’hui grâce aux imageries médicales, ce que la fessée ou toutes autres formes de violences éducatives ont pour conséquences sur le cerveau de l’enfant.

Le stress, la peur, provoqué par ces méthodes, font secrété DES hormones : dont le cortisol (connu sous le nom d’hormone du stress)

Cette hormone permet au cerveau de secrété l’énergie nécessaire à affronter le stress.
Elle est donc très importante a notre organisme.

Néanmoins,

Si l’enfant éprouve chaque jour du stress, reçoit chaque jour des violences ordinaires (VEO), le cortisol peut mettre plusieurs semaines à atteindre un taux normal.

Si l’enfant ressens du stress trop important ou de façon répétitive sur une longue durée

Les conséquences peuvent être :

-      Perte de confiance
-      Agitation 
-      Manque de concentration
-      Modification de l’immunité 
-      Angoisses
-      Colères
-      Maladies chroniques
-      Difficultés d’apprentissages
       Et tant d’autres !!

A l’adolescence, cela peut devenir de véritables souffrances psychologiques.

A l’âge adulte des difficultés face a certaines situations pouvant mettre en péril la vie de famille, le couple, le travail, l’estime de soi, la dépression etc.

Si l’enfant reçois ce qui est indispensable pour s’épanouir comme
-       L’amour
-       L’attention
-       L’encouragement
-       L’empathie
Et "aucunes" formes de violence ordinaires cité plus haut,
Il pourra à son tour le partager autour de lui et le transmettre à ses enfants plus tard.

L’attention, la bienveillance, l’empathie, le temps, sont des investissements qui nous coûtent peu.
C’est ce dont l’enfant a besoin et c’est souvent ce que nous oublions de lui donner.

Sortons des éducations ancrées, du regard des autres et du jugement.

Constatons les conséquences bénéfiques d’un tel respect et a quel point un cercle vertueux se met en place.

Nul n’a dit que c’était facile, mais ça en vaut la peine.
Prendre conscience du chemin à parcourir est une excellente chose pour atteindre l’objectif.
Etre le parent que nous aimerions être.

Nous laissons des traces indélébiles sur notre enfant et l’adulte en devenir.

Que souhaitons nous laisser ?





Commentaires

  1. J'ai beaucoup aimé lire ton article, et on y apprend des choses intéressantes! Continue sur cette lancée, vivement le prochaine article ��

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